Pisa sans anchois 03/12/19

Le rapport PISA nouveau est arrivé, alléluia ! (amis néophyte, ce rapport émane du Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves ; on constatera au passage que le E de élèves n’est pas de la fête). Ce doux rapport, à l’instar de celui de  la « Standard and Poors » sur un autre registre, accouche d’un classement ad hoc qui plonge la France pédagogique dans les affres de la culpabilisation et de l’échec. Mais que les parents se rassurent, cet échec est, bien sûr, le fait des enseignants !

 

Voilà quelque dix-neuf ans que perdure le dit classement et que semble-t-il les choses ne font qu’empirer en ce qui nous concerne. Les premiers du classement cette année sont : la Chine, Singapour, Macao et Hong Kong. On retrouve toujours les mêmes en tête de peloton.

 

Si  ici on interroge les résultats nationaux, il va de soi que l’on ne crie pas sur les toits que dans ses pays, le maître (le professeur) est le maître et qu’il est respecté en tant que tel et que les parents d’origine modeste se saignent aux quatre veines pour offrir à leurs enfants la meilleure des scolarités qui soit. Somme toute, comme en France ! Et puis les élèves français respectueux (à hauteur d’environ 57%) ne se plaignent-ils pas du bruit qui nuit à leur concentration ? Mais qui donc peut-il bien faire du bruit dans une classe ?

 

Ce qui fait que PISA  et Standard and Poors se rejoignent c’est dans le principe : on fait état de, on distribue des accessits, on vilipende,  et on ne va plus loin. Si ce n’est pas du simulacre, ou à défaut du simulacte (si je peux me permettre à nouveau ce néologisme), c’est que j’ai dû louper une saison de la série ! Quoi qu’il en soit, il semble que les vaches tracent toujours le même sillon pour rentrer à la traite.



03/12/2019
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 13 autres membres