Parité (24/10/12)

L’information, pour son contenu anecdotique et ce qu’il révèle vaut d’être relevée : figurez vous qu’enfin il nous est donné d’observer la parité en marche, du moins, l’une de ces faces cachées.

Les hommes qui détenaient l’apanage de l’adultère en 1991 (19% contre 11% pour les femmes, selon la National Science Fondation américaine) se font rattraper par les femmes  qui atteignent aujourd’hui les 19%, alors que ces messieurs atteignent eux 23%.

 Force est de constater que les courbes se resserrent…

L’étude émet l’hypothèse et de la banalisation de l’adultère dans les films, et du changement de statut professionnel des femmes qui leur donnerait plus de légitimité et plus d’aplomb (osez, osez Joséphine…).

N’y aurait-il pas une autre interprétation : celle d’un sujet en proie à la consommation de l’autre, à l’excitation et au pulsionnel ? Celle d’un sujet mis en demeure d’être à la fois le consommateur et  l’objet de consommation confondus ? D’être aussi dans une telle immédiateté proche de l’urgence, que l’espace et le temps nécessaires au désir ne puissent être, et que tout soit affaire de consommation immédiate et impérative ?

Reste-t-il alors quelque part un espoir d’être déjà, et pour le moins, fidèle à soi-même ?

Cela supposerait une véritable identité, une individualité assumée, ce dont il ne semble plus vraiment être question…

A quand le gommage du sexe, le triomphe du genre qui lisserait définitivement les courbes au point de les voir se confondre ?

 

Marc Bozec.



24/10/2012
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