Onfray de la princesse (24/04/13)
Une fois de plus, Michel Onfray a été pris en flagrant délit de délire narcissique et de ridicule avéré : face à la controverse possible, à un face à face qui n’eut sans doute pas manqué de piquant avec Michael Paraire, il préfère adopter le statut de victime, de philosophe outré, et fuir le propos qui l’eut peut-être délégitimé et qui sait pour partie révélé…
En bon courtisan, il simule le départ, non sans avoir joué auparavant de la compassion déplacée et du mélange des registres. Beau caprice de star, qui ne reprend son trône qu’une fois l’impudent congédié sous les huées d’un public « onfrayrisé » à bloc.
Et si l’imposture était vraiment là, dans l’incapacité qu’a le prince philosophe à jouer sur un autre terrain que le sien. Et si le philosophe n’en n’était pas vraiment un, mais un simple « Onfray by Onfray », auto-estampillé « pure philosophie dans son boudoir ».
Onfray comme un des paradigmes du nouveau sujet ? Pourquoi pas ?
Marc Bozec.
www.youtube.com/watch?v=bCba0T1cnm0