Oh non alors!(08/09/13)
Sous le couvert de continuer la lutte pour libérer le sexe (de quoi, on se le demande), le festival XPLORE qui vient d’avoir lieu à PARIS, s’est proposé d’orchestrer des orgasmes onaniques en groupe.
Le but est de créer « du lien, du partage et de la mise en commun(…) de ce lâché prise extrêmement intime et sincère de chacun ».
En quoi l’intime, qui relève de la sphère privée, peut-il être confondu avec l’idée d’un partage en groupe ? L’époque est sans nul doute vouée à l’obscénité à la confusion des registres et au simulacre du partage, mais ne serait-ce pas là, pour le nouveau sujet, une autre manière de s’extraire de soi, de neutraliser l’autre sur le mode d’une interface pulsionnelle et fusionnelle ?
Après les réseaux sociaux, le réseau libido axé sur le simultané pulsionnel et masturbatoire.
Etonnant, non ?
Marc Bozec.