neuralink(brain trust 28/01/20)
“Nous sommes limités par notre système d’entrée-sortie, notamment du côté sortie. (...) Fusionner efficacement d’une manière symbiotique avec l'intelligence artificielle nous portera à dépasser ces limites, en utilisant une sorte d’interface directe, (...) un lacet neuronal… Si vous ne pouvez pas battre la machine, le mieux est d’en devenir une” Elon Musk (projet neuralink)
Le milliardaire a levé 27 millions de dollars pour son projet, à savoir « fusionner l'ordinateur avec le cerveau humain ».
Sans vouloir être rabat-joie, il me semble que la fusion a déjà eu lieu d’une certaine manière. Pour le moins, il s’est agit d’une première phase que l’on pourrait qualifier d’intrusive et d’invasive. A voir tant d’individus connectés en permanence, on peut se demander qui est le tamagoshi de l’autre : à savoir si c’est l’individu qui fait le choix de la connexion tout azimut ou si c’est l’inverse qui se produit. Quoi qu’il en soit nombreux sont ceux qui ont un rapport fœtal à leur Iphone, leur tablette, leur ordinateur et le lien est plutôt de type addictif.
Alors que penser de l’évolution de la chose lorsque l’interaction sera effectivement de l’ordre de « la fusion » ? Le peu de libre arbitre qui nous reste risque bien de faire le grand plongeon. Et puis Elon Musk, bien que présentant son projet comme un progrès médical, n’est pas du genre mécène…. Nous vouerait-on au consumérisme intégral ?
Humain, trop humain ? Soit, alors après le corps machine de Descartes, le cerveau machine ! Une autre façon de nourrir les pulsions mortifères qui ont cours face à du manque à être (ou à l’excès des peut « être » mis sur le marché du comportement), et somme toute à une forme de détestation de soi (et de l’autre) en tant qu’objet de performance.
Voilà bien qui va sans doute permettre de disparaître et de faire écran…
Un petit côté « big brother » ? Mais non voyons…
Marc Bozec
Ps : merci à Antonin d’avoir relayé l’info.