du monde, et pas que du beau...(05/05/25)
A force d’excès en tout genre, que d’autres excès ont cherché en vain à combattre, (tant il est vrai que l’excès se nourrit de l’excès), le monde est devenu un gigantesque pandémonium qui finit par échapper à toute régulation.
Il est intéressant d’ailleurs de noter que si une idéologie est à l’assaut du monde, c’est celle de la dérégulation tout azimut ; ce serait comme une marque de réversibilité et de contagion, une forme de simulacre défensif que ce même monde générerait pour brouiller les pistes, pour se rendre incompréhensible et en même temps, pour l’homme, une adhésion sans retenue à la forme du réel sur le registre de la plus profonde idiotie, celle là même qui fait regarder le doigt qui pointe plutôt que la lune désignée.
Aujourd’hui, de plus, la connaissance de tout ce qui est extérieur aux réseaux de communications, aux réseaux sociaux (sceaux de la désociabilisation) devient incertaine et propice au déni et à la confusion. Le monde avance alors dans la prolifération de ses doubles improbables mais pourtant déterminants : il se déforme par et sous le regard et devient ainsi insaisissable.
La porte s’ouvre aux extrêmes et au totalitaire qui se targuent d’en proposer une lecture qui se veut simpliste, rassurante, fédérante et irréfutable.
Il ne me semble pas que dans ce chaos se profile quoi que se soit de positif ni qu’il ne préexiste à quoi que ce soit de lumineux…
Affaire à suivre, ou non…
Un monde formidable ???
Marc Bozec.