dérive (16/04/24)

En ces temps de communicocratie, d’immédiateté, de confusion et d’atemporalité, je livre à votre réflexion ces paroles du regretté Russel Banks :

« Tout se passe comme si, préoccupés par l’unique journée constituant le cycle vital d’un seul éphémère, nous perdions de vue l’espèce et son destin » (in « continents à la dérive », et quelle dérive !)

Tant que les ploutocrates au pouvoir ne verront pas plus loin que le bout de leur portefeuille et que beaucoup, parmi nous, se réfugieront dans le déni ou le tout à jouir, voire l’ultra nombrilisme, nous ne devrions pas tarder à percuter le mur de l’entropie.

On vit vraiment une époque formidable !

Marc Bozec



16/04/2024
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