Au suivant! (10/12/20)
Il parait que ce sont toujours les meilleurs qui s’en vont… VGE vient donc de nous quitter et la république, par son président élu, d’en faire in petto un symbole vibrant. Il en fut de même pour Jacques Chirac , et que dire de ce qui fut, et est encore, pour le général de Gaule qui lui est l’incontournable icône de tous les partis politiques (et oui, même Marine le Pen le cite quand elle ne s’égare pas du côté de Jean Jaurès et jusqu’à François Fillon qui tente de se dissimuler sous son ombre dans une récente interview).
On n’ira certes pas jusqu’à détourner l’histoire au profit de la gloire de la République ! Quoi que, quoi que… Qu’on ait en mémoire les portraits de Vercingétorix sous le second empire : force est de constater l’étonnante ressemblance du gaulois avec Napoléon III !
Le politique a ce pouvoir de digérer l’histoire en toute impunité, voire même de la détourner, surtout, me semble –t-il quand il se sent en léger manque de légitimité. En ce qui concerne VGE, je crois que les termes de concussions et de prévarication devraient figurer sur le fronton de l’arc de triomphe qu’on lui érige de tous bords. Chirac, lui avait des frais de bouche et autres…
Au regard du zèle d’Emmanuel Macron à faire l’éloge de ses défunts prédécesseurs, n’y aurait-il pas quelques questions à se poser sur cet empressement à presque les canoniser « républicainement » ?
Peut-être qu’en fin de compte plus on parle du pacte républicain et moins il y a de République…
Qu’on se le dise, le simulacre finira bien par vaincre !
Marc Bozec.