Marine Le Pen 2 : l'art de rien...

Marine le Pen persiste et signe : elle confirme son entrée en politique en revendiquant le vote blanc. Voilà qui est soit amusant, soit inquiétant.

 

 Le vote blanc était jusqu’alors une revendication, une  protestation face au système électoral actuel. Pour mémoire, 4,2% des votants y eurent recours au second tour en 2007.

 

Il semble qu’elle s’empare là d’une arme qui se voulait avoir vocation à neutraliser le système pour le réformer. Et bien voilà que le dit système absorbe un peu plus ce qui s’y oppose en la désignant paradoxalement comme la porte-parole implicite des protestataires, et qu’ainsi, encore une fois, il phagocyte et se nourrit de ce qui lui résiste.

 

 Les partisans du vote blanc vont se trouver face à un dilemme ; en effet, voter blanc pourra paraître comme un ralliement, ou à défaut comme un partage autour de la personne du leader du FN…

 

Ce qui est sûr, c’est qu’elle n’aurait pas pu voter noir ! (plaisanterie facile, mais l’humour, fut-il basique, a parfois quelques vertus…)

 

Marc Bozec.



05/05/2012
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